HIP POP Culture

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La musique et la culture du hiphop sont formées pendant les années 1970 lorsque les block parties se popularisent à New York, en particulier chez la jeunesse afro-américaine et caribéenne du Bronx. Les block parties incorporent des DJs, qui jouaient des genres de musique populaire, en particulier funk et soul.

Le Hip-hop est apparu au début des années 70 dans les ghettos américains du Bronx. C’est un courant qui est né d’un mouvement contestataire de la jeunesse noire new-yorkaise. Il s’agit, à la base, d’un moyen d’expression qui au travers de différentes disciplines va dépeindre les revendications de ces jeunes. Inspiré d’animations jamaïcaines et caribéennes, les blocks party, le hip-hop va s’imposer comme un art de vie.

Parmi les pionniers et créateurs de ce mouvement, on peut citer Afrika Bambaataa (fondateur de la Zulu Nation), DJ Kool Herc et Grandmaster Flash.  C’est donc à New-York qu’on assiste à l’émergence de quatre courants majeurs. Nous en étudierons trois dans cet article.

Le hip-hop est bien plus qu’un genre musical. C’est une culture qui s’est étendue au monde entier. Ce qui a commencé comme phénomène porté par la voix d’une petite minorité est aujourd’hui le langage universel de toute une jeunesse, et pas seulement.

Les quatre éléments du hip-hop

  1. Le MCing : souvent appelé « rap », il s’agit de l’aspect performance vocal. Les artistes y racontent des histoires et des expériences à travers des paroles rythmées. Le MCing s’adresse directement aux auditeurs.
  2. Le DJing : c’est l’art de jouer et créer de la musique à l’aide de platines et d’une table de mixage. Des pionniers comme Grandmaster Flash ont inventé des techniques qui ont transformé le DJing. Le DJ n’est aujourd’hui plus qu’un simple tourne-disque mais un véritable maître de cérémonie qui crée l’ambiance des battles.
  3. Le graffiti : c’est « l’âme visuelle » du hip-hop, son écriture. Les graffitis transforment le paysage urbain en toile, transmettent des messages. Cet art de la rue reflète l’esprit souvent rebelle de la culture hip-hop.
  4. Le breaking : également appelé breakdance, c’est l’expression physique de la musique, sa danse. On appelle celles et ceux qui dansent sur du hip-hop des b-boys et b-girls.

L’impact du Hip pop sur la mode

Lorsque Run-D.M.C. a conquis les charts au début des années 1980, des chaussures Adidas aux pieds, tout le monde s’est mis à porter des Adidas. Parmi les premières icônes mode, il y a aussi L.L. Cool J et son chapeau Kangol, et Salt-N-Pepa et ses blousons Dapper Dan de couleurs vives. L’esprit corporatif est apparu au milieu des années 1990 lorsque Snoop Dogg a commencé à porter des vêtements de sport Tommy Hilfiger. Ensuite, les artistes ont accaparé le business de la mode. Sean Combs, alias Puff Daddy ou P. Diddy, a révolutionné l’industrie au début des années 2000 avec sa marque Sean John, alliant les styles business et street. Et il a rapidement fait des émules : Jay-Z possède désormais sa ligne de vêtements Gucci inspirée de Dapper Dan, et Kanye West a lancé sa ligne chic mais basique Yeezy.

Rap, sport et cinéma

Au début, tout le monde pensait être capable de rapper. Le comédien Rodney Dangerfield s’y est essayé avec « Rappin’ Rodney » en 1983, et l’acteur Mister T (« L’Agence tous risques ») a sorti le titre bienveillant « Be Somebody (Or Be Somebody’s Fool) » en 1984. Bien que difficiles à prendre au sérieux, ces morceaux ont ouvert la voie aux crossovers, faisant tomber les barrières entre les différents milieux et genres. Alors qu’il formait le duo à succès DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince avec Jazz, Will Smith, originaire de Philadelphie en Pennsylvanie, est devenu un brillant acteur de télévision et de cinéma et a continué en parallèle sa carrière musicale solo. Même les sportifs ont voulu se frotter à ce genre. L’ancien meneur des 76ers de Philadelphie, Allen Iverson, fait partie des joueurs de basket à avoir enregistré des albums hip-hop, au même titre que Shaquille O’Neal, célèbre joueur de la NBA, qui a sorti cinq albums dans les années 1990.

L’arrivée du Hip Hop en France

Le hip-hop arrive en France au commencement des années 80, environ dix ans après son apparition aux États-Unis. C’est cependant au début des années 90 que le Hip-Hop se fait vraiment connaître du grand public, avec des groupes comme IAM ou MC Solaar qui sortent leurs premiers disques en 1992. De plus, beaucoup de radios en France diffusent du rap et du hip-hop.

Le Hip Hop consiste à faire des figures, par exemple tenir sur la tête et tourner.

Ce type de danse sera olympique pour la première fois en France en 2024.

Le hip-hop est devenu, selon Radio-France, la première musique écouté par les plus jeunes (ados et moins de 30 ans). A la radio elle est maintenant très représenté avec des stations qui lui sont entièrement consacré comme Skyrock et Mouv’ ou d’autres stations qui intègrent du hip-hop comme NRJ. Régulièrement de nombreuses musiques de ce genre sont dans le top 50 français.

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